| |  PRIVAS
(Ardèche). Un séisme de magnitude 5,4 sur l’échelle de Richter s’est produit ce
lundi, à 11 h 52, sur la commune Le Teil (Ardèche) et dans les environs. (photo/préfecture/Ardèche). Il a
duré environ 5 secondes et a fortement été ressenti en Ardèche et dans la Drôme.
A 19 h 30, 100 sapeurs-pompiers étaient encore engagés sur le terrain dans l’Ardèche où ils ont effectué 85 interventions dont 73 au Teil. Par
ailleurs, une trentaine de pompiers drômois étaient encore engagés en renfort
au profit de l’Ardèche pour des évaluations sur les structures bâtimentaires et
objets menaçant de tomber sur la voie publique. 50 gendarmes ont assuré la sécurité des personnes
et des biens. Un escadron de gendarmes mobiles était attendu dans la soirée. Le bilan humain est le suivant : un blessé
grave est à déplorer suite à la chute d’un échafaudage. Ses jours
ne sont pas en danger et de trois blessés légers, essentiellement des crises de
panique. D'importants dégâts matériels ont été constatés au Teil. A titre préventif, les communes,
en lien avec le SDIS, ont procédé à plusieurs évacuations : à Crest, 5 appartements se situant dans 2 maisons distinctes ont été évacués
par précaution. Les 4 familles concernées ont été relogées par la mairie. A Livron, 1 appartement se situant d’un petit
immeuble de 2 étages a été évacué en bordure de la RN 7. La circulation
alternée a été mise en place pour plusieurs jours, dans l’attente de l’évaluation
des risques. A Chateauneuf du Rhône, 6 personnes ont été évacuées d’un bâtiment
fragilisé. Les écoles et groupes scolaires de Montélimar, Ancône,
Montboucher, Les Granges Gontarde, La Garde Adhémar, Pierrelatte, Espeluche,
Allan et Malataverne ont été visités par le SDIS et les différents services
municipaux, et seront ouverts demain. Les écoles primaires et secondaires de la commune du Teil seront fermées demain afin de vérifier la stabilité des bâtiments. Au niveau des sites industriels de la zone concernée, les
services de l’État et les opérateurs compétents effectuent toutes les
vérifications nécessaires des ouvrages d’art, bâtiments, usines (notamment les
sites Seveso), pouvant présenter un risque éventuel (barrages de la CNR, ponts
et routes). A ce stade, aucun risque n’a été signalé. Des vérifications
complémentaires seront effectuées dans les prochains jours. Un point
particulier concerne les installations nucléaires. Sur les sites nucléaires concernés, aucun risque n’a été décelé. Sur le site du Tricastin : les secousses du séisme ont bien
été ressenties. Le seuil vibratoire déclenchant les systèmes d’alerte n’a pas
été atteint. Aucun dégât visible n’a été observé sur les installations et il
n’y a eu aucun impact sur la sûreté des installations qui sont actuellement en
exploitation. Sur le site de Cruas,le
seuil sismique vibratoire a déclenché une alarme sur un seul des cinq capteurs
installés sur le site. Aucun dégât sur les bâtiments n’a été constaté et les
installations fonctionnent normalement. Cela étant, conformément à
la procédure de sécurité et de précaution établie par l’opérateur, un arrêt des
réacteurs surviendra dans les prochaines heures afin de permettre un audit
approfondi des installations. (11/11/2019) |
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|  PARIS. Alors que
le débat sur le projet de loi bioéthique est encore en 1ère lecture à
l’Assemblée nationale, la mobilisation contre la PMA sans père et la GPA (photo/lamnanifpourtous.fr) commence ce dimanche 6 octobre. Pour les associations qui appellent à descendre
dans la rue, « c’est une manifestation
d’avertissement pour le Gouvernement qui devra faire le choix entre l’ouverture
d’un dialogue et la prise en compte des arguments ou la hollandisation,
c’est-à-dire le mépris, le déni voire même l’insulte. Comme toujours en
politique, rien n’est joué. L’histoire est à écrire » précise Ludovine
de La Rochère, présidente de la Manif pour tous qui ajoute : « Les dizaines
de milliers de manifestants qui ont répondu à l’appel des organisateurs,
entendent obtenir le retrait de la PMA sans père, un moratoire sur le projet de
loi bioéthique, une initiative internationale pour obtenir l’abolition
universelle de la GPA, l’application du principe de précaution à la filiation
et un vaste plan de soutien à la recherche médicale pour lutter contre
l’infertilité ». Les manifestants sont partis de la place Edmond Rostand,
près du Sénat, pour rejoindre la place du 18 juin, au pied de la Tour Montparnasse,
où un podium était dressé et sur lequel des responsables associatifs, des témoins et des
experts se sont relayés pour dénoncer les conséquences du projet de loi .
« La balle est désormais dans le
camp d’Emmanuel Macron et du Gouvernement. La Manif Pour Tous entend continuer,
avec les associations partenaires du label « Marchons Enfants ! », à faire
vivre cette mobilisation citoyenne massive. Si le gouvernement s’entête et veut
passer en force, il nous trouvera en travers de sa route » a déclaré
Albéric Dumont, vice-président de La Manif Pour Tous. « Le choix du gouvernement est simple : être à l’écoute des Français ou
reproduire la méthode de François Hollande : mépriser les Français et diviser
la société » a conclu Ludovine de La Rochère. (06/10/2019)
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 PARIS. Le Grenelle contre les
violences conjugales s’est ouvert ce mardi (photo/gouvernement.fr), en écho au
39 19, le numéro d’écoute anonyme et gratuit destiné aux femmes victimes de
violence, à leur entourage, aux témoins ainsi qu’aux professionnels concernés.
Ce grand dispositif se conclura le 25 novembre 2019, à l’occasion de la Journée
internationale contre la violence à l’égard des femmes. Durant cette période,
une centaine de Grenelle locaux seront organisés un peu partout sur le
territoire national. Le Grenelle réunit autour de la table de nombreux acteurs
: ministres, parlementaires, élus locaux, administrations, associations,
familles et proches de victimes, avocats, médias, professionnels de la santé,
du logement, forces de l’ordre… Avec un objectif : prendre des engagements
concrets et collectifs visant à lutter toujours plus efficacement contre les
violences conjugales. Cet objectif implique différents ministères, et
s’articule autour de trois grands axes : prévenir, protéger et prendre en
charge, unir pour mieux protéger. Dès ce mardi, sans attendre la fin du
Grenelle, Edouard Philippe, Premier ministre, a d'ores et déjà annoncé 10
mesures d'urgence pour mieux protéger les victimes, prévenir les violences et punir
leurs auteurs : 1 000 nouvelles places d’hébergement et de logement temporaires
à partir du 1er janvier 2020 ; accès des femmes victimes de violences à la
garantie Visale ; lancement d’une plateforme de géolocalisation à destination
des professionnels afin d’identifier rapidement les places d’hébergement
réservé disponibles à proximité ; mise en place d’un dispositif électronique
anti-rapprochement dans les 48 heures après le prononcé de la mesure dans le
cadre d’une ordonnance de protection ou d’un contrôle judiciaire ; lancement
d’un audit de 400 commissariats et gendarmeries ; mise en place d’une grille
d’évaluation du danger dans tous les services de police et de gendarmerie ;
généralisation de la possibilité de déposer plainte dans les hôpitaux ; mise en
place d’un « retex » au niveau local suite à un féminicide ; possibilité pour
le juge pénal de suspendre ou d’aménager l’exercice de l’autorité parentale ;
suspension de plein droit de l’autorité parentale en cas de féminicide dès la
phase d’enquête ou d’instruction. (03/09/2019)
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 PARIS. La France
accueille ce jeudi 31 femmes yézidies victimes de Daech accompagnées de leurs
enfants. Un vol en provenance d’Erbil organisé par l’Organisation
internationale pour les migrations et financé par le ministère de l’Europe et
des Affaires étrangères s’est posé en début de journée à l’aéroport de
Toulouse-Blagnac (photo/toulouse.aeroport.fr). L’accueil de ce nouveau groupe s’inscrit dans la continuité
des deux opérations déjà coordonnées par le ministère de l’Europe et des
Affaires étrangères, en lien avec les services du ministère de l’Intérieur, et
qui ont permis d’accueillir 16 familles le 19 décembre 2018 et 28 familles le
22 mai 2019. Il répond à l’engagement du Président de la République auprès de Nadia
Murad, prix Nobel de la paix 2018, à accueillir sur le territoire français cent
familles yézidies victimes des crimes commis par Daech. Ces femmes,
particulièrement éprouvées par les exactions de l’organisation terroriste, sont
prises en charge dans différents départements français. Grâce au concours de
plusieurs services de l’État, la France leur assure protection, sécurité,
éducation et accompagnement médico-social. Cette démarche témoigne de la
volonté renouvelée de la France de mettre en place, en lien avec les autorités
irakiennes, des facilités pour l’accueil des victimes de violences ethniques et
religieuses au Moyen-Orient. Parallèlement, la France mène des actions auprès
de ces populations en Irak pour rétablir des conditions de vie favorables sur
place et participer à la reconstruction des territoires libérés de l’emprise de
Daech. (08/08/019)
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 PARIS. Excès de
vitesse, franchissement d’un feu rouge, usage du téléphone portable… même
commises à l’étranger, ces infractions (photo/interieur.gouv.fr) sont passibles de sanctions. Au sein de
l'Union européenne (UE), chaque pays dispose de son propre code de la route. En
cas d'infraction dans un pays étranger, vous risquez les mêmes sanctions que
celles qui s'appliquent aux conducteurs du pays concerné. Aussi, des échanges
transfrontaliers permettent de lutter contre l'insécurité routière de manière
coordonnée. L’objectif est d’assurer l’égalité de traitement entre conducteurs
français et étrangers, quel que soit le lieu d’immatriculation du véhicule.
C’est désormais possible grâce à l’adoption le 11 mars 2015 d’une directive européenne
external link facilitant l'échange transfrontalier d'informations concernant
les infractions en matière de sécurité routière. Des poursuites
transfrontalières sont possibles pour 8 infractions : excès de vitesse ; non-port
de la ceinture de sécurité ; franchissement d'un feu rouge ; conduite
en état d'ivresse ; conduite sous l'influence de drogues ; non-port
du casque ; circulation sur une voie interdite ; usage d'un téléphone
portable (ou de tout autre équipement de communication) en conduisant. Selon le pays et l'infraction commise, vous risquez
notamment les sanctions suivantes : paiement immédiat d'une amende ; obligation
de déposer une caution ; rétention ou suspension du permis ; immobilisation
du véhicule ; mise en fourrière du véhicule. Si vous commettez une
infraction sans être interpellé sur place, un courrier est adressé à votre
domicile vous informant de l'infraction commise et de la sanction
correspondante. La France pratique des échanges transfrontaliers d’informations
avec 19 pays de l’Union européenne : la République d’Irlande, la Suède, la
Belgique, l’Espagne, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Pologne, le Royaume-Uni, la
Roumanie, l’Italie, le Grand-Duché du Luxembourg, l’Autriche, la Hongrie, la
Slovaquie, la République tchèque, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie et le
Portugal. Parallèlement, elle échange également des informations de même nature
avec la Suisse, sur la base d’un accord bilatéral spécifique. (08/08/2019)
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 PARIS. Ce matin,
les températures observées étaient particulièrement élevées dans les
départements en vigilance orange, comprises entre 20 et 26 degrés. Plusieurs
stations de mesure du nord du pays ont même connu leur nuit la plus chaude
depuis le début des mesures. Météo France a placé 20 départements en vigilance rouge "canicule" : Aisne, Aube, Eure, Eure-et-Loir, Loiret, Marne, Nord, Oise, Pas-de-Calais, Paris et petite couronne, Seine-Maritime, Seine-et-Marne, Yvelines, Somme, Yonne, Essonne et Val-d'Oise. 60 autres départements restaient placés en vigilance orange "canicule". A 15 heures, on observait des températures très élevées
sur les départements en vigilance orange et rouge, généralement comprises entre
35 et 40 degrés avec même quelques valeurs jusqu'à 41 degrés dans le Centre, en
Bourgogne et en Champagne. Cet après-midi les températures maximales ont été
généralement semblables à celles d'hier avec des valeurs souvent entre 36 et 42
degrés. A noter qu'elles ont été en hausse par rapport à mardi sur le flanc
nord-est du pays. Jeudi sera la journée la plus
chaude de l'épisode sur le nord du pays avec dès le matin des températures
minimales encore plus chaudes que mercredi tandis que des températures
maximales supérieures à 40°C seront observées encore sur un grand quart
nord-est du pays. Par ailleurs sur les départements en vigilance rouge
canicule, on pourra même battre des records absolus avec des valeurs de 42 à 43
degrés du Centre vers l'Ile-de-France et la Champagne et 40 à 41 degrés plus au
nord. Sur la moitié sud du pays, les valeurs maximales seront plutôt
stationnaires ou en légère baisse par rapport à mercredi dans une fourchette de
36 à 40 degrés. La moyenne des températures à l'échelle de la France pour cette
journée pourrait alors égaler la valeur la plus haute atteinte lors de la
canicule de 2003. Vendredi, les températures chuteront de façon spectaculaire
sur l'ouest de la France, en liaison avec une dégradation orageuse, tandis que
la chaleur résistera à l'est. Il faudra attendre samedi pour voir la fin de cet
épisode caniculaire en toute région. On peut noter que cette situation est
associée également à une forte sécheresse et à une pollution à l'ozone. (24/07/19)
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 PARIS. Après la
vague de chaleur exceptionnellement précoce et intense que la France a connu
fin juin, un nouvel épisode caniculaire s'installe sur le pays. Il va faire à nouveau très chaud sur la France cette
semaine, dans un flux d'air chaud remontant de la péninsule ibérique. Cette
masse d'air caniculaire s'étendra à l'ensemble du territoire. Ce lundi, Météo France a placé 52 départements en vigilance orange "canicule". Les
températures maximales vont gagner une dizaine de degrés par rapport à la
veille sur le sud-ouest. La masse d'air chaude et sèche à l'origine de cette
hausse spectaculaire du mercure remontera peu à peu vers le nord. La canicule touchera
rapidement de nombreuses régions. Les températures pourraient atteindre des
niveaux record, jamais enregistrés tous mois confondus. Des records absolus de
températures sont menacés dans plusieurs villes de France. On attend ainsi 42
°C à Bordeaux mardi, 41 °C à Lyon jeudi… Dès mardi les minimales seront le plus
souvent comprises entre 20 et 25 °C, tandis que les maximales seront comprises
entre 36 et 42 °C. L'air très chaud venu
du sud-ouest gagnera jusqu'à l'extrême nord du pays entre mercredi et jeudi.
Les températures pourraient dépasser mardi les 40 °C dans la vallée de la
Loire, voire les dépasser mercredi et surtout jeudi où on prévoit 41 °C à Paris
alors qu'au plus chaud de l'épisode du début d’été on n'avait atteint que 36,5
°C le samedi 29 juin. Les valeurs maximales atteindront les 41/42 °C, même si
une pointe très locale à 43 °C n'est pas complètement à exclure. Ces
températures devraient commencer à baisser significativement vendredi par
l'ouest du pays. Le recensement des vagues de chaleur en France depuis 1947
montre que ces épisodes ont été plus fréquents depuis 1980, en cohérence avec
l'accélération du réchauffement moyen observé sur la période. Ainsi, on a
recensé beaucoup plus d'épisodes entre 1981 et 2015 que sur de la période
1947-1980, de durée équivalente. (22/07/2019) |
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 PARIS. Du 25 au 30 juin, une vague de
chaleur précoce et d'une intensité exceptionnelle s'est installée sur la
quasi-totalité du pays. Des records absolus de températures tous mois confondus
ont été enregistrés en plaine et en montagne. La cause est un puissant système
dépressionnaire qui s'est mis en place sur le proche Atlantique à partir du
dimanche 23 juin. Il est resté quasiment stationnaire pendant plus de 5 jours.
En bordure est de cette dépression, le flux de sud s'est accéléré et a favorisé
la remontée d'air très chaud depuis l'Afrique. Ainsi sur la France, la
température à 1 500 mètres a dépassé 24°C, 28°C dans le sud. De telles valeurs
sont exceptionnelles. Le 27 a été la journée la plus chaude enregistrée
pour un mois de juin sur la période 1900-2019 avec une température moyenne sur
la France de 27°9C, soit +8,6°C au-dessus de la normale. Les après-midi du
26, 27 et 29 juin ont atteint un niveau exceptionnel de chaleur à l'échelle du
territoire : l'indicateur de température maximale a égalé ou dépassé la valeur
de 35°C, ce qui n'était arrivé que 17 fois auparavant depuis l'après-guerre,
tous mois confondus, dont 11 fois durant la canicule de 2003. Ces trois après-midi
ont été les plus chaudes à l'échelle du pays depuis la
canicule d'août 2003. Pour la
première fois depuis la création de cette vigilance en 2004, quatre
départements ont été placés en vigilance rouge « canicule » le
27 juin par Météo France : Hérault, Gard, Vaucluse et Bouches-du-Rhône. Le 28,
sur le sud-est, les températures maximales ont souvent atteint 42 à 44 °C sur
l'Hérault, le Gard, le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône et plus localement sur
le Var et les Pyrénées-Orientales. Le record absolu de 44°1 C enregistré en
août 2003 dans le Gard a été battu sur plusieurs postes. Le nouveau record
absolu de chaleur sur la France métropolitaine est désormais détenu par la
commune héraultaise de Vérargues avec une température de 46°C enregistré le 28
juin. 60 % des stations du réseau principal de Météo-France ont battu ou égalé leur record mensuel de chaleur
durant cette canicule et 23 % des stations du réseau ont battu leur record
absolu, parfois de très loin comme Montpellier avec 43,5 °C (ancien record de
37,7°C), Sète ou Carpentras. Certaines villes n'avaient jamais connu de nuits
aussi chaudes depuis le début des mesures. (02/07/2019)
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 PARIS. Le Service
national universel (SNU), est lancé. 2 000 jeunes filles et garçons, âgés
de 15 à 16 ans se sont portés volontaires pour participer à la première phase de
cohésion, dans les 13 départements pilotes (photo/gouvernement.fr). Le Gouvernement précise : "Le SNU propose aux jeunes Français, filles et
garçons, un moment de cohésion visant à recréer le socle d’un creuset
républicain et transmettre le goût de l’engagement. Il vise à impliquer
davantage la jeunesse française dans la vie de la Nation, promouvoir la notion
d’engagement et favoriser un sentiment d’unité nationale autour de valeurs
communes. Le
SNU n’est pas le rétablissement du service militaire, suspendu en 1997. Les
objectifs assignés au SNU sont au nombre de trois : cohésion sociale et
territoriale ; prise de conscience, par chaque génération, des enjeux de la
défense et de la sécurité nationale ; développement de la culture de
l’engagement. Le SNU doit favoriser le brassage social et territorial et
permettre à chaque jeune d’être acteur de sa citoyenneté. Il s’agit de
construire un projet de société qui vise à la transformer en impliquant les
jeunes générations. Ces dernières seront à la fois les bénéficiaires et, en
partie, les organisateurs de ce projet. Sa conception est donc collective. Une large place est accordée à l’innovation pour rendre ce
dispositif attractif, et qu’il puisse donner lieu à une réelle reconnaissance
de l’engagement. Il ne saurait, enfin, être question de définir un parcours
rigide et obligatoire, qui ne répondrait ni aux objectifs des Pouvoirs publics
ni aux attentes de la jeunesse. La première phase du SNU, dans le prolongement
de l’obligation scolaire, constitue l’aboutissement du parcours citoyen, débuté
à l’école primaire et poursuivi au collège. Effectuée aux alentours de 16 ans,
elle est d’une durée d’un mois maximum et comporte une période d’hébergement
collectif. Vécue par une classe d'âge entière quels qu'en soient l’origine, le
sexe, le milieu ou le territoire, cette phase comprend une occasion de vie
collective permettant à chaque jeune de créer des liens nouveaux, d’apprendre
une façon neuve de vivre en commun, de développer sa culture d’engagement pour
affermir sa place et son rôle au sein de la société. Elle est aussi l’occasion
de détecter les difficultés de certains jeunes et d’y remédier par une
orientation vers les dispositifs adaptés. Dans un second temps, chaque jeune
est encouragé, notamment par des mesures d’attractivité variées et ciblées, à
poursuivre volontairement une période d’engagement d’une durée d’au moins trois
mois, liée à la défense et la sécurité, à l'accompagnement des personnes, à
la préservation du patrimoine ou de l'environnement ou encore au tutorat, sans
que cette liste soit limitative. L’offre des différentes opportunités
d’engagements, civils ou militaires, intègre les volontariats existants et des
propositions nouvelles, y compris celles qui émanent des jeunes eux-mêmes". (17/06/2019)7/06/19) |
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 ROME (Italie). Après avoir célébré la messe de
Pâques place Saint-Pierre (photo/twwitter.com/vaticannews_fr), le Pape François a donné la traditionnelle
bénédiction Urbi et Orbi. Il a demandé paix, lumière et réconfort pour le monde
et tout particulièrement pour les régions et les pays en guerre. Le Saint-Père
a souhaité d’abord adresser à tous les premières paroles de la
récente Exhortation apostolique consacrée aux jeunes, et intitulée Christus
vivit : « Il vit, le Christ, notre espérance et il est la plus
belle jeunesse de ce monde. Quand tu te sens vieilli par la tristesse, les
rancœurs, les peurs, les doutes ou les échecs, il sera toujours là pour te
redonner force et espérance ». Et le Pape d’affirmer: « La
Résurrection du Christ est le début d’une vie nouvelle pour chaque homme et
chaque femme, parce que le vrai renouvellement part toujours du cœur, de la
conscience. Mais Pâques est aussi le début du monde nouveau, libéré de
l’esclavage du péché et de la mort », avant d’énumérer ses vœux pour
différentes régions du monde. « Que la lumière du visage de Ressuscité
soit espérance pour le bien-aimé peuple syrien, victime d’un conflit qui
perdure, et qui risque de nous trouver toujours davantage résignés et même
indifférents ». Le Pape argentin a appelé de ses vœux l’engagement de la
communauté internationale pour une solution politique qui réponde aux justes
aspirations de liberté, de paix et de justice : « Pâques nous
porte à tourner le regard vers le Moyen-Orient, déchiré par des divisions et
des tensions continues. Que les chrétiens dans la région, avec une persévérance
patiente, témoignent du Seigneur ressuscité et de la victoire de la vie sur la
mort ». Le pape a eu une pensée pour la population du Yémen, « en
particulier pour les enfants épuisés par la faim et la guerre » et le
souverain pontife de souligner : « Que la lumière pascale éclaire
tous les gouvernants et tous les peuples du Moyen-Orient, à commencer par les
Israéliens et les Palestiniens, et les incite à soulager tant de souffrances et
à poursuivre un avenir de paix et de stabilité ». Et de poursuivre
: « Que les armes cessent d’ensanglanter la Libye où, de nouveau, des
personnes sans défense meurent ces dernières semaines et où de nombreuses
familles sont contraintes à quitter leurs propres maisons ». Le
Souverain pontife s’est ensuite exprimé sur l’insécurité grandissante au
Burkina Faso, au Mali, au Niger, au Nigéria et au Cameroun. Il a
déclaré : « Ma pensée va également au Soudan, qui traverse un
moment d’incertitude politique et où je souhaite que toutes les instances
puissent s’exprimer et que chacun s’efforce de permettre au pays de trouver la
liberté, le développement et le bien-être auxquels il aspire depuis
longtemps ». Enfin, le Pape François a évoqué l’Ukraine, pour que « Pâques
apporte réconfort aux populations des régions orientales du pays, qui continuent
de souffrir du conflit encore en cours ». Le Saint-Père a conclu son
traditionnel message par l’Amérique latine : « Je pense en
particulier au peuple vénézuélien, à beaucoup de personnes privées des conditions
minimales pour mener une vie digne et sûre, à cause d’une crise qui perdure et
s’approfondit. Que le Seigneur donne à ceux qui ont des responsabilités
politiques d’œuvrer pour mettre fin aux injustices sociales, aux abus ainsi
qu’aux violences et de faire des pas concrets permettant de guérir les
divisions et d’offrir à la population les aides dont elle a besoin ». Il a
terminé avec un mot pour le Nicaragua, « souhaitant qu’une
solution pacifique et négociée soit trouvée à la crise socio-politique qui
agite le pays depuis un an ». Après la bénédiction Urbi et Orbi, le
Souverain pontife a exprimé sa douleur après les « graves attentats » survenus ce dimanche au Sri Lanka. (source
Vatican News). (21/04/2019) |
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| ELECTRICITE. Les tarifs réglementés de vente de l’électricité augmentent à partir du 1er juin de +5,9%, conformément à la délibération de la Commission de Régulation de l’Energie. (01/06/2019)
POSTE. La Poste procédera à des ajustements tarifaires le 1er janvier 2020. Les tarifs courrier augmenteront de 4,7 % en moyenne.
La lettre verte, économique et écologique, est devenue la principale référence des
particuliers pour leurs envois ordinaires (près de 65 % de leurs envois). Pour tenir compte
des usages de ses clients, La Poste a décidé de renforcer l’avantage tarifaire proposé par la lettre verte qui est porté à 19 centimes par rapport à la lettre prioritaire, contre 17 centimes
actuellement.
Le prix de la lettre verte passera donc de 0,88€ à 0,97€ tandis que le timbre prioritaire
passera de 1,05€ à 1,16€. Le prix de la lettre Internationale de 0 à 20g sera de 1,40€. Le tarif grand public du Colissimo France de moins de 250g restera au même prix qu’en
2019, soit 4,95€. (25/07/19)
RELIGION. Après la consultation des données astronomiques
fournies par les Observatoires de Paris et de Belgique ainsi que celles
recueillies auprès des pays musulmans, l’ensemble des présidents des
fédérations musulmanes de France, a décidé que le premier jour du Ramadhan est
fixé au lundi 6 mai 2019. (04/05/2019) |
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